Plaquette Ateliers Théâtre | DEUTS & LICENCE 3 « Arts de la Scène » | 2015-2016

vendredi 13 septembre 2024



Aix-Marseille Université
UFR Arts, Lettres & Sciences Humaines
Année 2015-2016

Semestre 1

Les Ateliers d’initiation


Atelier 10 : Les Cornes de Don Sapristi, Valle Inclan – Par Eva Hernandez
— Atelier 11 : Maîtres et Valets – Par Agnès Régolo
— Atelier 12 : Corps et Espace : initiation pratique – Par Sarah Di Bella
— Atelier 13 : Énonciation – Par Eva Hernandez
— Atelier 14 : Scénographie – Par Magalie Lochon
— Atelier 15 : Scénario de la Commedia Dell’Arte et choralités d’aujourd’hui – Par Sarah Di Bella
— Atelier 16 : Théâtre musical : Happy End / Brecht et Weill – Par Danielle Stéfan
— Atelier 17 : Initiation au grotesque – Par Eva Hernandez
— Atelier 18 : Nature writing : atelier d’écriture dramatique – Par Sonia Chiambretto (avec la collaboration de Louis Dieuzayde

Les Ateliers spécifiques


Atelier Licence 3 : Didactique du plateau – Par Sarah Di Bella
— Atelier Master Pro : Expérimentation Mettre en scène (au 3 bis F) – Par Anyssa Kapelusz et Marie Vayssière
— Atelier Master Pro 1 : Projet Tutoré – Par Eva Hernandez


Semestre 2

Les Productions


Atelier 20 : Production Andromaque de Jean Racine – Par Frédéric Poinceau
— Atelier 21 : Production C’est tout, Saynètes – Par Yves Fravrega
— Atelier 22 : Production Les Culs-Terreux – Par Franck Dimech
— Atelier 23 : Production El Retablo de Las Maravillas, de Cervantès – Par Marie Vayssière

Les Ateliers transversaux


Atelier 24 : Jeu / Caméra – Par Louis Dieuzayde
— Atelier 25 : Scénario de la Commedia Dell’Arte et choralités d’aujourd’hui – Par Sarah Di Bella
— Atelier 26 : Médiation culturelle – Par Sophie Lemaire
— Atelier 27 : Filmer l’acteur – Par Pascal Césaro
— Atelier 28 : Pièce Audiophonique : Shams de Géhanne Khalfallah – Par Arnaud Maïsetti
— Atelier 29 : Mise en lecture d’une pièce contemporaine inédite – Par Agnès Regolo

Les Ateliers spécifiques


Atelier Deust 2 : Didactique du plateau – Par Eva Hernandez
— Atelier Licence 3 : Expérimentation dramaturgique (avec l’ERAC) – Par Arnaud Maïsetti
— Atelier Master Pro 1 : Projet Tutoré – Par Anyssa Kapelusz
— Atelier Master Pro 1 : Comité de lecture des Écritures Contemporaines (avec l’ERAC) – Par Arnaud Maïsetti
— Atelier Master Pro 1 et 2 : Expérimentation dans l’espace public (avec la FAIAR) – Par Christophe Haleb


Semestre 1

Atelier 10


Les Cornes de Don Sapristi, Valle-Inclan
Eva Hernandez



Salle CRDPE
De 14h30 à 18h30 : Les vendredis 11, 18, 25 septembre ; 2, 9, 16 octobre ; 6, 20, 27 novembre ; 4 ,11,18 décembre ; Le mercredi 14 octobre
De 9H à 13h : les samedis 28 novembre et 5 décembre

Atelier réservé aux DEUST 1 Incompatible avec l’Atelier 16

Texte apporté par l’enseignante

Initiation au jeu à partir d’exercices avec et sans paroles avant de passer au travail sur l’esperpento de Valle-Inclán. Celle-ci présente trois fois le même fait divers — un crime passionnel — au travers d’une moqueuse scène de marionnettes, d’un mélodrame larmoyant et pourtant poétique et d’une chanson d’aveugle, en réalité un poème épique de propagande. Pièce datant des années 1920, appartenant aux avant-gardes historiques, elle permet d’interroger le rôle du théâtre, le rapport entre langage et politique, entre culture populaire et culture savante, et met en place une certaine forme de distanciation. Elle permettra à l’acteur de travailler son rapport à l’espace et au temps, au langage et au corps, au jeu, au personnage et à l’autre sur le plateau. D’aborder enfin différentes conventions de jeu.

Évaluation : Contrôle continu et présentation des scènes en fin de semestre. L’acteur devra choisir et présenter à la fin deux scènes (et choisir deux personnages différents). Il devra travailler en autonomie pendant le cours et fournir un travail important entre les séances.


Étudiants inscrits :

CARON JULIE
CHARDARD ALEXIA
GOUX MELISANDE
GUEGAN FAUSTINE
GUILLEN GARANCE
HUMBERT CHLOE
MOAREFI SAMBA
MORVAN ARTHUR
NORVAL SYBIL
PIGNATEL SARA
TOUTE IMANE
VENTRE CARLA


Atelier 11
Maîtres et Valets
Agnès Régolo


Salle CRDPE
De 14h à 18h le samedi 26 septembre
De 14h à 18h le mercredi 30 septembre
De 10h à 13h et 14h à 18h les samedis 3, 10, 17octobre
De 14h à 18h le jeudi 22 octobre/
De 10h à 13h et 14h à 18h les samedis 7, 14 ,21 novembre
De 14h à 19h le mercredi 25 novembre


Atelier réservé aux DEUST 1

Nous nous attacherons aux scènes de répertoire mettant en jeu la relation : Maître -Maîtresse/Servantes-Valets. Conflits, abus de pouvoir, trafic d’influences, aliénation, résistance. Répertoire : Molière, Marivaux, Beaumarchais, Shakespeare.
Le travail proposé entend être une invitation à expérimenter la diversité des paramètres dont dispose l’acteur dans la construction de son jeu. Prise en compte de l’espace, du rythme, de l’autre et par delà le comportement individuel, des idées qui circulent dans une œuvre. Mise en jeu de l’écart possible entre ce que l’on dit et ce que l’on montre. Mise en lumière pour une scène des relations évolutives entre les personnages, de sa composition fixe et des infinies variations possibles de sa représentation. Nous serons particulièrement sensible à un jeu qui se construit moment après moment, fragmenté, incertitude des parcours, imprévisibilité. Ici, nécessité de privilégier le rapport à l’autre, le rapport de force, le rapport de classe, à une psychologie en soi du personnage.


Étudiants inscrits :

ARNAUD-GAYON VALENTIN
ATTRÉE ROBIN
BAUDIN NEMO
BOCCI ANAELLE
BONETTI LUCAS
DAVIENNE LAURENT
DUCHESNE ROMAIN
JUVÉ CHARLENE
MAGNIN NATHALIE
MANSAR ép. MATHON YOUSSRA
ROCAMORA THEO
TONELLI FLORA


Atelier 12

Corps et Espace : initiation pratique
Sarah Di Bella



Salle CRDPE
De 14h à 19h30
Les mardis 15, 22, 29 septembre / 6, 13, 20 octobre / 3, 17, 24 novembre / 1 Décembre
De 14h à 19h le mardi 8 décembre


Atelier réservé aux DEUST 1

Dans cet atelier d’initiation, la scène sera abordée par un travail d’exploration de la relation à soi et à l’autre, dans une appréhension de l’espace se faisant par le déploiement du mouvement et de la voix. À l’aide de travaux d’improvisation, où le texte trouvera à un certain moment sa place entre les corps et l’espace, il s’agira principalement d’aiguiser l’écoute et le regard, d’articuler le souffle à la technique, d’entreprendre un repérage des atouts individuels dans le but de les accorder dans un travail sur le collectif et la choralité.


Étudiants inscrits :

BOUAZZATI ELIES
BREMOND TOM
CAUSIN LAURETTE
DI MARINO LAURENT
DURAND SIMON
GROSSO THOMAS
HENRY ROMAIN
LEROY CHLOE
LONGUEVILLE LUCIE
PEPIOT AGATHE
PEYRON ALEXANDRE
SERVELLERA OLKAN
TOURON MARIE


Atelier 13

Énonciation
Eva Hernandez


Salle CRDPE
De 9h à 13h, les jeudis

— Groupe 1 : 10, 17, 24 septembre/1 octobre ; mercredi 18 novembre (14h-18h)
— Groupe 2 : 08,15 octobre/ 5,12 novembre ; Samedi12 septembre (10h-14h)
— Groupe 3 ; 19, 26/ novembre/ 3,10 décembre ; Samedi 19 septembre (10h-14h)


Atelier réservé aux DEUST 1

À partir des Atours du Macchabée, de Valle-Inclán, pièce dont sont auteur disait qu’elle était « cubiste » en raison de son travail sur la langue, il s’agira d’abord de travailler sur la matérialité du texte, le souffle, le rythme, la pulsion….
Il faudra, ensuite, sonder la matière poétique de cette parole et la construction qui la révèle : par la syntaxe, par la ponctuation, par la respiration qui s’impose dans le travail…
Nous interrogerons les enjeux que les écarts de langage de ces répliques, apparemment traditionnelles, impliquent, les jeux avec le langage populaire, les apports lyriques des didascalies, le frottement des niveaux de langue et les détournements des expressions de l’oralité, l’étrangeté qui s’installe progressivement, en partant d’une langue au premier abord courante.
La finalité étant de pouvoir incarner le texte, plutôt que la situation ou le personnage.
Enfin, nous interrogerons aussi le processus de travail que nous impose ce texte, l’exploration par laquelle il se livre à nous, le rapport au corps qu’il instaure et les libertés qu’il accorde à l’acteur, l’intensité de la parole ainsi incarnée et le type de présence dans l’espace qui s’en dégage.

Évaluation : Contrôle continu : apprendre son texte avant, pour la 1ère séance.
Texte apporté par l’enseignante dès septembre


Atelier 14

Scénographie
Magalie Lochon


Salle D941

Ouvert aux DEUST 2 et L3

Il s’agira dans cet atelier de concevoir un projet de scénographie à partir de l’un des matériaux textuels des productions universitaires. Une rencontre avec les metteurs en scène concernés aura lieu selon un calendrier à déterminer. Une première session intensive sera consacrée à l’approche dramaturgique des matériaux textuels, à la découverte et au traitement des plans ainsi qu’à l’élaboration des maquettes à l’échelle 1/25 ème (ou boîtiers) des lieux concernés. Les étudiants mettront ensuite à profit un temps de travail personnel au cours duquel ils avanceront de façon autonome sur leur projet. Une seconde session - organisée en deux tranches intensives séparées pour permettre à nouveau aux étudiants d’investir un temps intermédiaire de travail en autonomie - sera consacrée à un travail guidé, approfondissant l’élaboration, principalement sur maquette, du projet de chacun tant du point de vue de la démarche que du rendu plastique. Cette deuxième session aura aussi pour objectif de préparer chacun à la présentation publique de son projet. Elle fournira l’occasion d’explorer diverses techniques annexes (croquis, schéma, photos etc.) permettant de préciser son projet et la qualité de transmission de celui-ci. Enfin, la dernière séance sera une après-midi de présentation publique, ouverte aux équipes techniques et artistiques des différentes productions universitaires.

Il est impératif :
— d’avoir lu tous les textes des productions universitaires avant la première séance.
— de disposer dès le début du matériel personnel listé ci-dessous :
— carnet de croquis, papier blanc, papier quadrillé (5x5 mm), crayon papier, gomme, taille crayon, cutter (lames de 18 mm), feutres de couleur, règle métallique et équerre, ciseaux, colle néoprène gel et « patafix ».
— 4 feuilles de carton d’au minimum 50 x 70 cm pour chacun entamer la construction de sa maquette. Selon les lieux de référence et les projets, il conviendra de se procurer le complément nécessaire.
Le type de carton est à choisir selon les possibilités de chacun : carton plume (matériel professionnel idéal et facile à travailler mais plus onéreux), ou carton gris ou encore de carton d’emballage (carton ondulé) impérativement propre et non plié ou poinçonné.

Session 1 / initiation des projets : (18h)
lundi 5 octobre : 14h-17h
mardi 6 octobre 14h-18h
mercredi 7 octobre : 14h-18h
vendredi 9 octobre : 14h-18h

Session 2 / élaboration : (22 h)

 1ère tranche (15h) :
 Lundi 2 novembre : 14h-18h
 mardi 3 novembre : 14h-18h
 mercredi 4 novembre : 14h-18h salle CRDPE
 jeudi 5 novembre : 13h-17h

 2ème tranche (7h)
 Lundi 23 novembre : 14h17h
 mardi 24 novembre : 14h-18

Présentation de projet (5h) : date à déterminer.

session 3 / suivi : ces 20 heures seront consacrées au suivi des étudiants en filière scénographie dans leurs travaux pendant les productions universitaires : réunions techniques avec les équipes des lieux d’accueil, négociation de matériaux et de matériel, initiation à la construction, résolution de problèmes concrets.

Atelier Pratique S.2 : (15h)
 vendredi 11h à 14h
Les 22 janvier, 5 février, 11 et 25 mars et le 15 avril


Étudiants inscrits :

DEUST 1
CHARDARD ALEXIA
DURAND SIMON
MANSAR YOUSSRA
TONELLI FLORA

DEUST 2
ICARD LISE
JACQUOT MARIUS
VALARD ANAIS

LICENCE 3
LESEUR MORGANE
PY ELISE


Atelier 15

Scénario de la Commedia Dell’Arte et choralités d’aujourd’hui
Sarah DI Bella


Salle CRDPE

De 14h à 18h30 les lundis 14, 21, 28 septembre / 5, 12, 19 octobre/ 2, 16 novembre
De 14h à 18h les lundis 23,30 novembre
De 14h à 19h le lundi 7 décembre

Un scénario de la Commedia Dell’Arte baroque servira ici d’objet heuristique. Loin de toute intention historicisante, le scénario sera abordé par sa composante chorégraphique et chorale. Il s’agira donc d’apprendre à dompter un des matériaux les plus anciens de l’art théâtral dont le groupe sera amené à explorer le potentiel et les suggestions. Un important travail corporel au croisement de techniques diverses – engageant le souffle, le mouvement, la mise en espace, les lois du rythme etc. – ainsi que la recherche et l’adaptation de matériaux textuels et sonores, permettront d’élaborer une forme scénique bâtie sur le principe choral, et qui enrobera d’une nouvelle chair le squelette dramaturgique du scénario.


Étudiants inscrits :

DEUST 1
BONETTI LUCAS
DAVIENNE LAURENT
HENRY ROMAIN
MAGNIN NATHALIE
PEYROU ALEXANDRE
SERVELLERA OLKAN

DEUST 2
BROCHE NICOLAS
CAILLET THELMA
GALAMPOIX LAURENT
JEAN-THEODORE LEA
LAOUENAN CATHERINE
MAZZONI ARMANDE
ROUSSEAU SALOMÉ
SPANGENBERG CARLA


Atelier 16

Théâtre musical : Happy End / Brecht et Weill


Danielle STÉFAN


vendredi 11 septembre de 13h à 17h salle D941
mercredi 16 septembre de 14h à 18h salle CRDPE
mercredi 23 septembre de 14h à 17h salle CRDPE
vendredi 25 septembre de 14h à 18h salle D941
samedi 26 septembre de 9h à 13h salle D941
vendredi 2 octobre de 14h à 19h salle D941
samedi 10 octobre de 9h à 13h salle D941
vendredi 16 octobre de 14h à 18h salle D941
vendredi 23 octobre de 14h à 18h salle CRDPE
lundi 2 novembre de 14h à 19h Théâtre Vitez 
vendredi 13, 20 novembre de 14h à 18h salle D941

Incompatible avec l’Atelier 10 et 11

Représentation d’un fragment le 5 novembre au Théâtre Vitez, en collaboration avec le secteur Musique

Le jeune Bertolt Brecht découvre très tôt l’univers du Cabaret à Münich dont l’influence est très nette dans ses premières pièces de théâtre musical. La violence, l’ironie, le grotesque, la satire, vont traverser ces œuvres : « L’opéra de 4 sous », « Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny », et « Happy End ».
Cette dernière pièce rarement jouée (Broadway, Londres) est inconnue en France et n’a pas été traduite en français. C’est le producteur de « L’Opéra de 4 sous » qui devant le succès de cette pièce, commande au jeune duo Brecht/Weill une suite, pour fin 1929.
Elisabeth Hauptman, alors secrétaire de Brecht apporte le sujet et collabore à l’écriture, sous le pseudonyme de Dorothy Lane.
Happy End est une parabole du Chicago de 1919. Dans une atmosphère très cabaret vont se croiser les mondes de la criminalité, de la religion et de la loi. Sous l’histoire d’amour entre un gangster notoire et une soldate de l’Armée du Salut, c’est une critique politique de la société des magnats du Business et des ennemis de la justice sociale.
La pièce fut un échec à sa création, mais la plupart des chansons ont connu un immenses succès jusqu’à aujourd’hui. Au cours des années, la partition a été un véritable réservoir pour Weill, qui en a recyclé plusieurs dans d’autres œuvres.
Au cours de cet atelier nous travaillerons les chansons de HAPPY END dans le contexte de la pièce (dans une traduction « sauvage »).
L’atelier proposera une initiation au travail technique de la voix chantée (technique respiratoire, placement et résonnance de la voix, amplification naturelle etc…) tout en permettant à chacun et chacune de chanter avec les moyens qui lui sont propres, si fragiles lui semblent-ils. L’essentiel du travail se fera sur l’interprétation et la mise en jeu des chansons.


Étudiants inscrits :

DEUST 1
BAUDIN NEMO
BREMOND TOM
DI MARINO LAURENT
JUVÉ CHARLENE
LONGUEVILLE LUCIE
PEPIOT AGATHE
PIGNATEL SARAH
TOURON MARIE
VENTRE CARLA

DEUST 2
ALLEE GABRIEL
ARNAUD CLARISSE
CAIRE VANINA
DORVAULT MELISANDE
MARTINEZ PAULINE
MORTEMOUSQUE MAEVA
PAZ PAREDES MARGAUX
POUGHON FLORA

LICENCE 3
LEON STEPHANIE


Atelier 17

Initiation au grotesque
Eva Hernandez


Salle CRDPE

De 14h30 à 18h30
Les jeudis 10,17, 24 septembre/ 1, 8,15 octobre/ 5, 12, 19, 26 novembre
De 14h30 à 19h les jeudis 3 et 10 décembre

Le grotesque, dont la conscience est née à la Renaissance, ne se cantonne pas au théâtre. Hybridation, manque de mesure, excès et un difficile équilibre entre comique et tragique, conforment un univers pouvant provoquer parfois jusqu’au vertige et l’angoisse. Sa capacité de contestation intéressa particulièrement auteurs et metteurs en scène.
 L’exploration de cet univers débutera par un travail de recherche du corps grotesque de l’étudiant, puis, au travers de quelques textes des avant-gardes des années 20 et 30, nous chercherons à comprendre les modes d’action qui lui sont propres.
 Le personnage grotesque n’est pas facile à travailler, il exige de l’acteur un jeu tout en finesse, ou la grossièreté même ouvre sur la poésie, où les ruptures de ton ne détruisent pourtant pas le personnage, où l’acteur fait appel à la connivence avec le spectateur, tout en le déroutant, en frôlant toujours le point de rupture… (Textes de N. Erdmann, Gogol etc..)


Étudiants inscrits :

DEUST 1
ARNAUD-GAYON VALENTIN
ATTREE ROBIN
GOUX MELISANDE
GROSSO THOMAS
GUEGAN FAUSTINE
HUMBERT CHLOE
LEROY CHLOE
MORVAN ARTHUR
NORVAL SYBIL

LICENCE 3
SAULNIER-GATEFAIT MAXIME
CAPRON YANN


Atelier 18
Nature writing
Sonia Chiambretto
(avec la collaboration de Louis Dieuzayde)


Salle D941
De 14h à 17h 
Les 14, 17, 21, 23, septembre
19, 21, 23 octobre
9,16, 30 novembre (pour ces dates pas de salle pour le moment)

Répétitions au Théâtre Vitezle 4 février de 14h à 20h puis les 13,14, 15 Mars de 14h à 20h

Représentation le 16 Mars à 19h lors d’une soirée consacrée aux écritures contemporaines.

1. Nature writing, littéralement « écrire la nature », est un genre littéraire né aux États-Unis. Une littérature célébrant les grands espaces, et mêlant observation de la nature et réflexions autobiographiques. Un genre à part entière que nous explorerons à à partir du livre fondateur : Walden ou la vie dans les bois, de Henry David Thoreau, 1922 — Thoreau s’installe seul, dans les bois, dans une cabane qu’il a construite lui-même, au bord de l’étang de Walden, Massachusetts (…) — Cette année, je vous propose d’écrire votre « cabane », d’ouvrir de nouveaux espaces littéraires, d’inventer de nouveaux codes typographiques, d’avoir des visions poétiques/politiques.

2. La mise en voix est un espace possible de réinvention des textes. Il peut se créer au cours d’une lecture un rapport très immédiat entre l’auditeur et le poète, surtout si la lecture est appréhendée comme champ d’expérimentation et de création en soi, si elle porte une langue « travaillée » qui appelle l’oralité.
Lire à haute voix devant un public et permettre à chacun de tester son propre texte, de trouver sa relation intime entre écriture et oralité ; donner du souffle, multiplier le sens et les directions des textes produits, c’est ce que je vous propose cette année, avec la collaboration artistique de Louis Dieuzayde.


Étudiants inscrits :

DEUST 1
BOUAZZATI ELIES

DEUST 2
D’AMBROSIO ADRIEN
DENETRE CAMILLE
FENEYROL MARIANNE
FUCITO TOMMY
GINOUX EMMA
LAURO-LILLO GUILLAUME
REYMOND ROXANE
TROUCHE CEDRIC
ZUCCHY MAELYS

LICENCE 3
BLANC LAURA
MOLINIER EVA
RUIZ-TASSINARI CLAUDE
TOQUET CLARA


Semestre 2

Atelier 20

Production : Andromaque de Jean Racine

Fréderic Poinceau


Rencontre et formation de l’équipe : CRDPE
Les 29 octobre de 14h à 18h et 30 octobre de 10h à 17h
Répétitions : de 14h à 20h (à confirmer)
Les 12, 14, 15, 16, 19 décembre à la salle CRDPE
Du 18 au 22 janvier à la salle CRDPE
Du 1, 2, 4, 5 février D941 3 et 6 février CRDPE
Du 8 au 21 février au Théâtre Vitez

Représentations au Théâtre Vitez du 23 au 27 février (scolaire le 25 février à 14h30).

Incompatible avec les Ateliers 24, 25, 28

Le résumé d’Andromaque, premier chef d’œuvre de Racine, écrit à 27 ans, est aussi célèbre que l’œuvre elle-même : Oreste aime Hermione qui ne l’aime pas, qui aime Pyrrhus qui ne l’aime pas, qui aime Andromaque qui ne l’aime pas, qui aime un mort, qui ne lui est d’aucun secours, mais peut-être… Donc, une chaîne amoureuse à sens unique.

La pièce retentissante en 1667, par sa rupture avec les conventions de la tragédie héroïque en vigueur, annonce de façon brutale le thème racinien central des pièces de maturité qui suivront, Bérénice, Britannicus ou Phèdre : le champ de bataille des passions contrariées -où la raison d’état passe au second plan-, l’amour passion, l’amour maladie, l’amour « fou » où se tapit toujours la haine.

Nous nous efforcerons d’aborder la pièce, et ses figures mythiques, par leurs enjeux de langue. Souvent la survie, dans un combat verbal dont la violence excède le raffinement. Notre entrée se fera par l’artisanat du verbe, en l’occurrence la versification racinienne, sa métrique, sa syntaxe, sa brutalité et sa beauté. Les personnages n’existent pas, c’est la choralité de la mythologie racinienne qui nous importe, le récit de ses blessures et de ses aliénations. Nous apprendrons à parler cette langue étrangère selon des règles communes. « Songez que je parle une langue étrangère… » (Phèdre, acte II, scène 2) Nous partirons du postulat que « la déclamation de l’alexandrin n’est ni de la prose, ni de la musique… » (François Regnault) et que le vers est aussi la chose la plus naturelle du monde : « L’alexandrin dispense l’acteur d’avoir du talent… » (Roland Barthes.)

La pièce s’énoncera dans une extrême proximité avec le spectateur, dans un dispositif tri-frontal : un théâtre de chambre adolescent, un théâtre de l’enfance contrariée (Vitez), privilégiant le dépouillement, la fragilité, la polyphonie des sentiments, le chuchotement et la transparence, en gros plan. Avec pour recueil d’images, les pieds, mains, yeux, bouches de Bresson et d’Antonioni.

Disponibilité, motivation et concentration sont demandées aux étudiants souhaitant participer à cet atelier de création théâtrale. Lecture approfondie de la pièce demandée, avant première rencontre. Lectures conseillées : Sur Racine, Roland Barthes, Dire le vers, François Regnault, Jean-Claude Milner.

DEUST 1
HENRY ROMAIN
HUMBERT CHLOÉ
JUVÉ CHARLÈNE
MANSAR YOUSSAR
MOARFEI SAMBA
PÉPIOT AGATHE
PEYROU ALEXANDRE
SERVELLAT OLKAN

DEUST 2
ARNAUD CLARISSE
BROCHE NICOLAS
FEHR THOMAS
FRANCESCHI DAMIEN
GINOUX EMMA
JEAN-THÉODORE LÉA
MORTEMOUSQUE MAEVA
PAZ-PAREDES MARGAUX
ROUSSEAU SALOMÉ
SPANGENBERG CARLA

LICENCE 3
ADELMAR BAPTISTE
LÉON STÉPHANIE
LOVALENTE MARINA


Atelier 21
Production : C’est tout, Saynètes

Yves Fravega


Rencontre et formation de l’équipe :
Le 26 octobre de 10h à 13h et de 14h à 17h par demi groupes à préciser
Le 27 octobre 10h à 17h le groupe entier.
Comptoir de la Victorine, 10 rue Sainte-Victorine, 13003 Marseille
Répétitions :
Comptoir sainte Victorine
de 14h à 20h
Du 21 au 26 mars
Du 29 mars au 2 avril
Du 4 au 9 avril

La Friche de la Belle de Mai
Du 18 au 22 avril
Du 25 avril au 30 avril et le 2 mai

 Représentations du 3 au 7 mai à La Friche de la Belle de Mai (salle SEITA)

« Il faut écrire les vers de telle manière que, si l’on jette la poésie contre une fenêtre, la vitre se brise. » D. H.

Montage de textes.


DEUST 1
ATTREE ROBIN
BONETTI LUCAS
BOUAZZATI ELIES
CHARDARD ALEXIA
DUCHESNE ROMAIN
DURAND SIMON
MORVAN ARTHUR
TONELLI FLORA
TOUTE IMANE

DEUST 2
BALAGAYRIE JUDITH
FENEYROL MARIANNE
LAOUENAN CATHERINE
POUGHON FLORA
REYMOND ROXANE
VALARD ANAIS
VINCENT MARGOT
ZUCCHI MAELYS

LICENCE 3
BOURRET JULES
CARINI LORIS
CHAUMENY MELODIE
GILLY ESTELLE
LESEUR MORGANE
MOLINIER EVA
RUIZ-TASSINARI CLAUDE


Atelier 22

Production : Les Culs-Terreux
Franck Dimech



Rencontre et formation de l’équipe : le 26 octobre de 10h à 18 h Salle CRDPE

Répétitions :
Salle CRDPE du 22 au 26 février et du 21 au 25 mars de 14h à 20h
Théâtre Vitez du 4 au 18 avril (horaires à préciser)
Représentations : au Théâtre Vitez du 19 au 23 avril

Il s’agira d’explorer la notion d’oralité rurale et de travailler à son énonciation.
Ce projet propose à vingt étudiants en théâtre, assignés à toutes les tâches requises, de fabriquer, en trois semaines, un « objet de langue » à partir d’un montage de textes.
Langue -chaos, langue-rhizome, langue-remugle.
Lieux de l’enfance.
Noms de lieux dits, d’arbres, d’outils agricoles. Patois des campagnes glauques, plongées en apnée dans les racines du verbe. Trognes ahurissantes qui célèbrent en meute des rites païens mués par des langues extraordinaires, des langues en « devenir-animal ». Par le récit, par la fable, la poésie ou le théâtre, il s’agit de faire rendre gorge à la langue maternelle, le français, afin d’en extraire sa matière fécale, ses sécrétions, ses humeurs, ses jus.
Etre responsable de ce que l’on veut énoncer dans le monde et forger sa langue pour le dire sont les enjeux de ce travail. Aussi, tous les étudiants concernés par ce projet participeront à l’élaboration de la partition textuelle du spectacle, à partir d’un corpus de textes que je leur livrerai.

DEUST 1
BAUDIN NEMO
DI MARINO LAURENT
GOUX MELLISANDE
GUEGAN FAUSTINE
GROSSO THOMAS
LEROY CHLOÉ
LONGUEVILLE LUCIE
PIGNATELLE SARAH
TOURON MARIE

DEUST 2
CAILLET THELMA
CAIRE VANINA
D’AMBROSIO ADRIEN
FUCITO TOMMY
GALAMPOIX LAURENT
ICARD LISE
MARTINEZ PAULINE
MAZZONI ARMANDE

LICENCE 3
BLANC LAURA
LEROY CORALINE
LOPEZ-LE GALLIARD NINA
VISCOGLIOSI CLAIRE


Atelier 23

Production : El Retablo de las Maravillas, de Cervantès
Marie Vayssière



Rencontre et formation de l’équipe : le 24 octobre de 13h à 18h Salle CRDPE

Répétitions :
Du 25 au 30 avril, puis Du 2 au 7 mai : au Comptoir de la Victorine/Art de vivre,
(de 14h à 21h30)

Du 23 mai au 1 juin au Théâtre Joliette-Minoterie (horaires à préciser)

Représentations les 2, 3, 4 juin au Théâtre Joliette-Minoterie

Miguel de Cervantes n’est pas seulement l’auteur du célèbre Don Quichotte de la Manche, il a écrit aussi de nombreuses pièces de théâtre : drames, comédies et intermèdes. Ces derniers étaient des pièces courtes conçues pour être jouées et distraire les spectateurs entre les actes d’une oeuvre dramatique plus longue.
Les Intermèdes par leur brièveté et leur côté incisif donnent à Cervantes l’occasion de se livrer à un véritable jeu de massacre et à une critique sociale virulente et réjouissante sur la crédulité devant les faux savoirs, l’épaisseur et la bêtise généralisée, la vanité, la lâcheté, la couardise et les illusions trompeuses.
Cervantes adorait le monde du théâtre, et d’ailleurs, ne fait-il pas dire à Don Quichotte : "Quant à la comédie, je veux, Sancho, que tu la prennes en affection, ainsi que ceux qui représentent les pièces et ceux qui les composent. Car ils servent tous grandement au bien de la république, en nous offrant à chaque pas un miroir où se voient au naturel les actions de la vie humaine... "

Le Retable des Merveilles écrit aux alentours de 1615 est une de ces remarquables petites pièces : Sur la place d’un village espagnol, arrivent deux habiles charlatans, rompus aux stratagèmes et duperies dont dépend leur survie, homme et femme d’un théâtre improbable, colporteurs du « retable (ou tréteau) des merveilles ». Celui-ci n’est visible que par ceux qui auront conservé dans leur cœur la pureté de leur enfance, la loyauté de leur confession... mais pour suivre une traduction plus précise : « nul ne peut voir ce qui s’y montre s’il est d’origine juive ou musulmane ».
Telle est la ruse du qui voit quoi, le retable restant vide.
Les jeux de l’abusement donnent alors le vertige, nul ne voulant avouer qu’il ne voit rien ; on rit franchement de la farce, mais elle n’est vraiment pas que drôle...


DEUST 1
ARNAUD-GAYON VALENTIN
BOCCI ANAELLE
CAUSIN LAURETTE
DAVIENNE LAURENT
MAGNIN NATHALIE
BREMOND TOM
CARON JULIE
GUILLEN GARANCE
ROCAMORA THEO
NORVAL SYBIL
VENTRE CARLA

DEUST 2
ALLEE GABRIEL
DENETRE CAMILLE
DORVAULT MELISANDE
FENEYROL MARIANNE
JACQUOT MARIUS
LAURO-LILLO GUILLAUME
TROUCHE CEDRIC

LICENCE 3
CASAGRANDE LEA
CAPRON YANN
DELAISSE LEA
GAVINO MARIANNE
LOUIS CHLOE
PELLEGRINO RENAUD
PY ELISE
SAULNIER-GATEFAIT MAXIME
TOQUET CLARA


Atelier 24

Jeu/caméra : autour de Trahisons, de H. Pinter

Louis Dieuzayde



Salle CRDPE 
14H-19H les 19, 20, 26 Janvier / 10, 12 Février / 2, 9, 16, 30 Mars/ 14 Avril

Incompatible avec l’Atelier 20

Cet atelier sera focalisé sur le travail de l’acteur en prise avec la caméra, en coopération donc étroite avec l’atelier 27 « Filmer l’acteur » dirigé par Pascal Cesaro.
Nous travaillerons sur Trahisons de Harold Pinter, texte publié en 1978.
Trahisons est une sorte de vaudeville métaphysique qui reprend le triangle amoureux mari/femme/amant tout en remontant le temps comme une reconstitution policière et en ciselant les répliques de temps, de silences, de trous qui interrogent le désir, les ratages et les trahisons endogènes des personnages. Il s’agit d’un des premiers textes littéralement post-dramatiques, au-delà du drame. Plus de conflits, de crises, de portes qui claquent mais des élans d’amour et d’utopie, des déceptions banales, des trajets de vie quotidiens qui donnent le vertige. Comme si l’on écoutait ses voisins qui en disent parfois autant sur l’expérience de la vie que les personnages de Sophocle. Les personnages parlent des poètes qu’ils éditent, de leurs enfants, d’un voyage à Venise, du bœuf bourguignon, des parties de squach, de leur studio loué pour se retrouver en cachette, de l’état évolutif de leurs relations les uns envers les autres. Ils boivent constamment, cherchent à dire leur vie et leurs sentiments puis se taisent perdus dans leurs pensées. Ils sont comiques et troublants.
La langue fait preuve d’une subtile stratégie d’économie et de retenue, mais aussi d’un lâcher prise très vite suspendu des paroles et des pulsions afin d’ouvrir sur la pensée silencieuse des êtres et leur insondable arrière-fond. Elle convoque chez l’acteur une extrême concentration de l’écoute et de l’énonciation afin de sculpter le temps en direct et d’incarner les infimes tressaillements du sensible.
Ce texte appelle donc une poétique du jeu qui ne s’enferme pas dans un naturalisme télévisuel, qui puisse conduire un processus d’exploration des sujets contemporains de la fin des années 70 dont nous héritons à la fois d’un espoir fou de changer la vie et d’un certain désenchantement de ne pas y être parvenus.
Les modalités du jeu devant la caméra seront ainsi expérimentées, questionnées, relancées.
Nous ne visons pas un résultat, la captation d’un résultat, mais le filmage du travail de l’acteur soumis aux tourments fictionnels et poétiques d’un texte.


Étudiants inscrits :

DEUST 1
CAUSIN LAURETTE
DUCHESNE ROMAIN
GUILLEN GARANCE
MOAREFI SAMBA
TOUTE IMANE

DEUST 2
ALLEE GABRIEL
BROCHE NICOLAS
CAILLET THELMA
CAIRE VANINA
FENEYROL MARIANNE
JACQUOT MARIUS
PAZ PAREDES MARGAUX
POUGHON FLORA
REYMOND ROXANE

LICENCE 3
ADELMAR BAPTISTE
CARINI LORIS
CASAGRANDE LEA
DELAISSE LEA


Atelier 25

Scénario de la Commedia Dell’Arte
et choralités d’aujourd’hui

Sarah Di Bella


Salle CRDPE 

De 14h à 19h les 28,29 Janvier/ 4, 5, 11 Février/ 3, 4,10 ,17,18 Mars

Incompatible avec les ateliers 20 et 22

Un scénario de la Commedia Dell’Arte baroque servira ici d’objet heuristique. Loin de toute intention historicisante, le scénario sera abordé par sa composante chorégraphique et chorale. Il s’agira donc d’apprendre à dompter un des matériaux les plus anciens de l’art théâtral dont le groupe sera amené à explorer le potentiel et les suggestions. Un important travail corporel au croisement de techniques diverses – engageant le souffle, le mouvement, la mise en espace, les lois du rythme etc. – ainsi que la recherche et l’adaptation de matériaux textuels et sonores, permettront d’élaborer une forme scénique bâtie sur le principe choral, et qui enrobera d’une nouvelle chair la squelette dramaturgique du scénario.


Étudiants inscrits :

DEUST 1
CARON JULIE
ROCAMORA THEO

DEUST 2
FEHR THOMAS
FUCITO TOMMY
GANGLOFF JEANNE
MORTEMOUSQUE MAEVA

LICENCE 3
CHAUMENY MELODIE


Atelier 26

Médiation culturelle

Sophie Lemaire

La Friche de la Belle de Mai, Marseille

De 14h à 17h,
Les lundis 18, 25 Janvier
1, 8, 22, 29 Février
7, 14, 21 Mars
4 Avril

Incompatible avec l’ ateliers 28

De l’artiste au(x) public(s) : savoir imaginer la médiation d’une œuvre…
A partir de l’analyse d’un projet artistique, nous travaillerons en petit(s) groupe(s) à construire, à partir des différents thèmes qui traversent la pièce, des actions envers différents types de public(s) en amont de la création suivie.
Au programme : Lecture et "décorticage" du dossier artistique, Rencontre avec le metteur en scène, Analyse des sujets abordés et des enjeux de la pièce, Identification de public(s) cible(s), Construction d’un plan d’actions et d’un calendrier de travail jusqu’aux représentations.
C’est tout, création du metteur en scène Yves FRAVEGA avec les étudiants de la Licence Pro Arts de la Scène présenté à la Friche en mai 2016


Étudiants inscrits :

DEUST 2
JEAN-THEODORE LEA
MARTINEZ PAULINE

LICENCE 3
LOVALENTE MARINA


Atelier 27

Filmer l’acteur

Pascal CESARO


Salle CRDPE 

première séance 18 janvier à 14h
14h-19h les 19, 20, 26 Janvier / 10, 12 Février / 2, 9, 16, 30 Mars/ 14Avril

Cet atelier sera dirigé sur le travail du jeu d’acteur en prise avec la caméra, en coopération étroite avec l’atelier 24 « Jeu / caméra » dirigé par Louis Dieuzaide.
Filmer le théâtre consiste généralement à capter le résultat, c’est-à-dire à enregistrer la pièce lorsqu’elle est jouée pour un public. Dans cet atelier, au contraire nous allons chercher à montrer la mise en oeuvre des différents processus de création qui précèdent le spectacle à partir des temps de répétitions.
Nous serons particulièrement attentifs au processus de travail du jeu d’acteur au moment même où il s’invente et nous filmerons la part de création de l’acteur, en étant avec lui pendant qu’il s’interroge à partir du texte et qu’il cherche sa place dans l’œuvre.
Le film ne sera pas simplement un objet de mémoire d’un acte de création qui a eu lieu, mais plutôt un regard sur le travail de la création en train de se faire, montrant les rapports singuliers qui se développent entre le metteur en scène, l’acteur et le texte et entre l’apprentissage, l’intuition et l’aléatoire.
La caméra sera le lieu et le support d’un questionnement collectif entre acteur et filmeur, ceci afin d’expérimenter ensemble les différentes modalités d’enregistrements de l’image de l’acteur. Il s’agira de dépasser l’appréhension que provoque parfois la caméra pour jouer avec elle afin d’atteindre une présence et une justesse nouvelle qui est liée à l’image.


Étudiants inscrits :

DEUST 2
D’AMBROSIO ADRIEN
DORVAULT MELISANDE
FRANCESCHI DAMIEN
GINOUX EMMA
TROUCHE CEDRIC

LICENCE 3
BOUDRET MARGAUX
GILLY ESTELLE



Atelier 28

Pièce audiophonique :
Shams, de Amira-Géhanne Khalfallah
Arnaud Maïsetti


Pour 10 étudiants
Salle CRDPE 
Les 25, 26 janvier de 14h à 20h
Les 1, 2, 8, 9 février de 14h à 20h
Enregistrement du 15 au 19 février (horaires et lieu à préciser)

Incompatible avec les Ateliers 20 et 26

La pièce : Il s’agit d’une pièce d’anticipation qui se déroule en 2060, entre la France et l’Algérie. Le vent a disparu, comme le soleil. Eric et Marie s’en souviennent mais ne savent plus s’ils l’ont rêvé, comme les guerres et les joies. Sur la mer, Amanar et Anya sur un bateau à la dérive font route vers l’Europe, ou vers le Sahara, comment le savoir ? Les dunes se mélangent avec les vagues, et les migrants inlassablement se perdent, ne savent plus s’ils partent ou reviennent. C’est une longue quête pour des territoires neufs où réinventer une histoire commune. C’est aussi une fable, tissée dans une langue poétique et dépouillée, qui raconte les liens et les blessures qui unissent Français et Algériens. Elle dit aussi la migration comme une invitation à passer la frontière, celle des pays et des imaginaires. En arabe, Shams veut dire le soleil. C’est un mot féminin. 

Extrait : 
Marie : Le vent, le vent, on ne parlait plus que du vent. Du vent, on en mettait partout, dans notre assiette, dans notre sommeil, dans nos rêves, dans nos maisons, dans nos guerres, dans nos espoirs. 
La guerre du vent. La paix du vent. Le froid du vent. La faim du vent.
Éric : Il ne nous reste plus rien alors.
Marie : Plus rien.
Éric : Sauf Shams.

L’auteur : Amira-Géhanne Khalfallah est née en Algérie où elle vit jusqu’en 2007 avant de s’installer au Maroc. Diplômée en biologie cellulaire et moléculaire, c’est pourtant vers le journalisme qu’elle s’oriente en 2001, dans le domaine culturelle, notamment en littérature et arts plastiques. Elle écrit sa première pièce de théâtre, Le Chant des coquelicots, lors d’une résidence d’écriture aux Francophonies de Limoges en 2005. Sa deuxième pièce, Les Désordres du violoncelle, est créée en 2012 par la compagnie "Éclats de scène" et coproduite par le théâtre des Carmes en Avignon. Ce texte qui aborde le double enfermement des femmes en temps de guerre questionne le rapport de celles-ci à l’espace public dans le monde arabe. Elle creuse davantage ces inégalités en mêlant à volonté magie et surnaturel sur le ton de la farce avec Les Draps, un travail soutenu par le Théâtre de l’Aquarium Cartoucherie Paris et la Fondation Beaumarchais, et par le dispositif « Dramaturgie Arabe » à la Friche Belle de Mai en 2013. 


Étudiants inscrits :

DEUST 1
BOCCI ANAELLE

DEUST 2
GALAMPOIX LAURENT
LAOUENAN CATHERINE
LAURO-LILLO GUILLAUME
MAZZONI ARMANDE
ROUSSEAU SALOMÉ
VINCENT MARGOT
ZUCCHI MAELYS

LICENCE 3
GAVINO MARIANNE
LEROY CORALINE
LOPEZ-LE GALLIARD NINA
PELLEGRINO RENAUD
VISCOGLIOSI CLAIRE


Atelier 29

Mise en lecture d’une pièce contemporaine inédite

Agnès Régolo


Répétitions : IMMS, Friche de la Belle de Mai
De 14h à 18h le 1, 2, 8, 9, 11 mars /de 10 h à 18h le 5, 12 mars /de 14h à 20h le 14 mars

Représentations : les 15, 17, 18, 19 Mars à l’IMMS, Marseille / le 16 Mars au Théâtre Vitez.

Objectifs : Découverte et exploration d’une langue et d’une dramaturgie contemporaine. Invention des modalités de sa mise en voix dans la visée d’une lecture mise en espace. .
Le texte travaillé sera l’un des trois textes sélectionné, en vue d’un passage au plateau, par l’Atelier sur les écritures contemporaines. Ce comité de lecture de textes inédits non encore publiés en France, mené conjointement par l’ AMU et l’ERAC en direction des élèves de deuxième année de l’ERAC, et les étudiants du Master pro aura lieu du 15 au 19 décembre 2014 à l’IMMS. Les étudiants engagés dans cet atelier devront y assister.


Étudiants inscrits :

DEUST 2
ARNAUD CLARISSE
BALAGAYRIE JUDITH
DENETRE CAMILLE
ICARD LISE
SPANGENBERG CARLA
VALARD ANAIS

LICENCE 3
LOUIS CHLOE


Ateliers par années de formation du semestre 1


Atelier didactique

Sarah Di Bella

Séances le lundi de 9h à 13h
lundi 7, 14, 21 septembre / 5 ,19 octobre/ 2, 16, 30 novembre/ 7décembre

Atelier réservé aux étudiants de L3 des filières formation et production

Mise en place d’un dispositif de travail entre deux espaces : pratique sur plateau et observation, Chacun prend tour à tour la fonction d’observateur, de directeur d’acteur et d’acteur.
Au centre : la direction d’acteur. (Rappel : Didactique = qui apprend en faisant).
Cette année, nous nous centrerons plus particulièrement sur l’expérience et les processus de travail de l’acteur et donc sur la manière de les décrire et de les nommer, et nous chercherons à préciser les axes d’observation et les enjeux liés aux positions d’acteur, de formateur ou de metteur en scène.


Evaluation : Contrôle continu (participation à tous les ateliers + conduite d’une séance+ dossier)


Atelier d’expérimentation
Mettre en scène
Anyssa Kapeluzs et Marie Vayssière



Les mercredis 30/09, 07/10 de 15h à 20h
et les mercredis 14/10, 21/10, 04/11, 18/11 de 15h à 21h.

Aix, 3 BIS F

Atelier réservé aux étudiants du Master professionnel et à 8 DEUST 2 et L3

L’atelier vise à questionner la pratique de la mise en scène et en interroger certains fondamentaux : la mise en espace et la fabrication du temps, le training, l’improvisation et la direction d’acteur. Il s’agira également d’apprendre à penser des éléments techniques tels que le son, la lumière, les costumes, la scénographie. Autant d’outils pour cerner le travail de création scénique et la gestion d’une équipe.
Cette année, nous proposons de travailler sur un esperpento, pièce grotesque et politique, écrite en 1926 par Ramon del Valle-Inclan (1866-1936) « Les Atours du macchabée », sur lequel porteront également le séminaire Analyse d’œuvre et le Projet Tutoré 1. Esperpento reste un mot intraduisible, qui vise à un rendu critique et poétique du réel à partir d’une déformation optique, d’où parfois la traduction de ce terme par celui d’épouvantail. On peut dire alors qu’il s’agit d’un grotesque où l’effroi et le tragique ne sont jamais absents.

Atelier réservé aux étudiants de master professionnel 1 et à huit étudiants (D2 et L3 confondus) de la filière « les métiers du plateau ». Évaluation : Contrôle continu.

RDV au 3 BIS F, lieu d’arts contemporains, Hôpital Montperrin 109 avenue du petit Barthélémy, Aix-en-Provence.


Projet Tutoré
Eva Hernandez

Les 5, 7 et 8 décembre (dates susceptibles de changement)
10h-18h
Aix, salle ?

Atelier réservé aux étudiants du Master professionnel 1

Cette session de 3 jours vise à approfondir les projets de mise en scène débutés dans le cadre de l’atelier « Mettre en scène », en s’appuyant sur la pièce de R. del Valle-Inclán, Les Atours du macchabée, étudiée lors du séminaire d’« Analyse d’œuvres ». Pendant cette session, les étudiants de Master Recherche participeront à l’élaboration d’une dramaturgie appliquée aux travaux scéniques. En tant que « regards extérieurs », ils auront également pour tâche de proposer des retours critiques sur les expériences de plateau.

Évaluation : Contrôle continu (évaluation des travaux pratiques) + compte rendu écrit.


Ateliers par années de formation au semestre 2

Atelier didactique
Eva Hernandez


Les 21/01, 28/01, 4/02, 11/02, 25/02, 3/03, 10/03, 24/03, 31/03
Jeudi 9h à 13h
Aix, salle ?

Atelier réservé aux étudiants du Deust 2 des filières formation et production

Un dispositif de travail spécifique place l’étudiant tour à tour dans un rôle d’observateur ou d’acteur pour former les autres à la scène. Il découvre ainsi les différents apports du directeur d’acteur, de l’acteur, voire de l’auteur, au travail collectif du plateau. Il apprend à guider les autres étudiants et par là, à prendre en charge amateurs et professionnels lors de stages et d’ateliers. (Rappel : Didactique = qui apprend en faisant).

Evaluation : Contrôle continu : présence et participation à toutes les séances, proposition de travail sur le plateau et dossier rendu


Projet Tutoré

Anyssa KAPELUSZ

Les 19/05, 20/05 et 21/05
10h-18h
Aix, salle CRPDE
+ Une séance de préparation réservée aux étudiants de master professionnel le mercredi 18 mai de 11h à 13h (salle à définir).

Atelier réservé aux étudiants du Master professionnel 1

Cette deuxième session de 3 jours consistera, pour les étudiants de Master Professionnel, en un exercice de mise en scène (à partir de contraintes déterminées) et, pour les étudiants de Master Recherche, en un exercice d’analyse (à partir de contraintes déterminées). Nous partirons, pour cette seconde session, des projets personnels des étudiants de Master Professionnel.

Évaluation : Contrôle continu (évaluation des travaux pratiques) + compte rendu écrit.


Expérimentation dramaturgique dans l’espace public
Christophe Haleb (FAIAR)



Les 28, 29, 30 janvier et 4, 5, 6 février, de 14h30 à 20h30

Atelier réservé aux étudiants du Master professionnel 1 et 2

Cet atelier d’expérimentation vise à initier les étudiants à la pratique artistique dans l’espace public, urbain et non urbain. Il s’agira de les sensibiliser à la poétique du site spécifique, à ses spécificités et à ses contraintes.
Cet atelier sera dirigé par Christophe Haleb, directeur artistique de la compagnie La Zouze, danseur, chorégraphe et pédagogue. Cet atelier d’expérimentation vise à initier les étudiants à la pratique artistique dans l’espace public, urbain et non urbain. Il s’agira de les sensibiliser à la poétique du site spécifique, à ses spécificités et à ses contraintes.


Atelier d’expérimentation dramaturgique
Arnaud Maïsetti (AMU)
Cyril Continaut (ERAC)


Du mardi 19 janvier au samedi 23 janvier 2016 (10h- 18h) (semaine banalisée)
Lieu : Marseille – Friche Belle de Mai : salle IMSS
41 rue Jobin

Atelier réservé aux étudiants de L3
Atelier mutualisé avec les Élèves-Acteurs de l’ÉRAC (de Première Année)

Évaluation : Participation à l’atelier indispensable,
— Présentation d’un travail de plateau le dernier jour de l’atelier (50 %)
— Dossier écrit à la maison, sur le processus de travail personnel articulé à l’analyse dramaturgique d’un extrait travaillé pendant les séances (50 %)

Choisir un des deux ateliers

Atelier 1.
« Qu’est-ce qu’on va faire avec un monde pareil… » –

Catégorie 3.1, Lars Noren

Arnaud Maisetti
(AMU)


L’atelier proposera une exploration en jeu d’une œuvre majeure de l’écrivain suédois Lars Noren : Catégorie 3.1.

La lecture de cette pièce sera l’occasion d’un atelier doublement dramaturgique : l’approche de la singularité de cette écriture contemporaine à la table sera l’appui d’une expérimentation de ces possibles scéniques, visant à un travail dramaturgique du plateau. En tout, c’est l’enjeu central de l’interprétation qui nous guidera : interprétation textuelle et scénique.
Catégorie 3.1 de Lars Norén, est une auscultation quasi ethnographique des marges sociales. Le titre désigne la case réservée aux cas sociaux dans les formulaires de l’administration suédoise. Dans la pièce, alcooliques, drogués, prostitués, psychotiques, SDF, chômeurs peuplent Sergelstorg, une place du centre de Stockholm. Les personnages, en panne d’existence et d’histoire, baignent dans une réalité qui, à la manière d’un acide, les dépersonnalise et fait de la scène le lieu où ils viennent se dissoudre. Ou peut-être se sauver ? C’est la question qu’il faudra poser, en envisageant cette pièce non comme un témoignage documentaire, mais comme une œuvre poétique élaborant une hypothèse théâtrale : la scène à la fois comme espace marginal et territoire d’expérimentation du corps, hypothèse visant à mettre à l’épreuve le monde et l’acteur qui prend le risque de lever sur la scène et en lui son allégorie.
Dans cet atelier d’expérimentation, chaque acteur devra nourrir le travail proposé par Noren via l’apport personnel de textes : œuvres de la littérature et textes personnels écrits pendant l’atelier.
Il est indispensable d’avoir lu l’œuvre avant la semaine de travail.


Étudiants inscrits :

BLANC LAURA
BOUDRET MARGAUX
BOURRET JULES
CHAUMENEY MÉLODY
GAVINO MARIANNE
LÉON STÉPHANIE
LOPEZ-LE GAILLARD NINA
LOVALENTE MARINA
MOLINIER ÉVA
PY ELISE
RUIZ-TASSINARI CLAUDE
SAULNIER-GATEFAIT MAXIME
TOQUET CLARA

Atelier 2.
L’Étude

Cyril Cotinaut
(ERAC)


L’étude est une méthode de répétition du texte où l’acteur joue en utilisant ses propres mots, ses images, ses impulsions. L’improvisation structurée s’appuie sur une fragmentation du texte précise que traverse un fil conducteur, l’action transversale. Il s’agit donc, par l’Etude, d’analyser à la fois l’architecture globale du texte dramatique, sa dynamique interne, le développement et la succession des thèmes, relations, objets de jeu et, par ailleurs, de donner les moyens aux acteurs d’être créatifs par l’apport de matières, connexions, intuitions et expériences personnelles.


Étudiants inscrits :

ADELMAR BAPTISTE
CAPRON YANN
CARINI LORIS
CASAGRANDE LÉA
DELAISSE LÉA
GYLLI ESTELLE
LESEUR MORGANE
LEROY CORALINE
LOUIS CHLOÉ
PELLEGRINO RENAUD
PELTIER JEANNE
VISCOGLIOSI CLAIRE


Atelier des Ecritures Contemporaines
Intervenants ERAC : Jean-Pierre Ryngaert, metteurs en scène sollicités par l’ERAC
Intervenants AMU : Arnaud Maïsetti, Agnès Regolo



Atelier réservé aux étudiants du Master professionnel 1

1) Séances de préparation « Lire un texte contemporain » :


Lundi 9 novembre (avec A. Maïsetti) – de 10h à 18h
Mardi 10 novembre (avec J.-P. Ryngaert) – de 10h à 18h.

Salle de Conférences de l’IMMS (ERAC) (Marseille – La Friche)


Afin de préparer le Comité de Lecture de décembre, deux journées de travail auront pour objet la présentation des modalités de l’Atelier des Écritures Contemporaines (voir plus loin), mais il sera également engagé un travail de préparation plus général visant à initier à la lecture de textes contemporains. Cette approche dramaturgique des nouvelles écritures sera une introduction théorique et pratique, une manière de forger des outils avant leurs mises à l’épreuve sur les textes examinés lors du Comité de Lecture.
Évaluation : Dossier à partir d’extraits de textes contemporains vus en séance.

2) Comité de lecture :

Du 14 au 17 décembre de 10h à 17h.

Salle de Conférences de l’IMMS (ERAC) (Marseille – La Friche)

L’objet de cet atelier est de sélectionner trois textes adressés par des auteurs au cours de l’année et retenus par différentes institutions théâtrales (CNT, Festival de la Mousson d’Été, Théâtre de la Colline…). Un texte est attribué à chaque étudiant dès l’automne. À partir d’une fiche de lecture modèle (disponible dès le mois de septembre), il s’agira dans un premier temps pour chaque étudiant de lire et d’analyser le texte et de l’analyser afin de le présenter à l’ensemble des membres du Comité lors des 4 jours de l’atelier. La lecture de l’ensemble des textes est cependant indispensable : en effet, chacun fera l’objet d’une discussion, et d’un débat, par les divers lecteurs au sein du comité de lecture : étudiants de Master Pro, élèves de l’ERAC, enseignant de l‘université, équipe de l’ERAC et metteurs en scène appelés à en réaliser une mise en espace. Cette réflexion se structurera autour de plusieurs étapes de présélection qui donneront lieu à différents exercices d’analyse, de présentation orale et de lecture, ainsi que de mise à l’épreuve au plateau. Cette initiation à la lecture de textes contemporains se double donc d’un travail de libre débat, de prise de parole et d’engagement, d’ouverture à la parole de l’autre et d’argumentation collective - dialogue tel qu’il se pratique dans les comités de lecture ou dans les structures éditoriales : dans un dernier temps, ce travail aboutira à une production artistique.
À l’issue de ces quatre jours, trois de ces textes seront en effet choisis pour un travail scénique : deux seront mises en espace (par deux metteurs en scène sollicités par l’ERAC) et interprétés par les Élèves-Acteurs de l’ERAC, et une sera mise en voix (montée par Agnès Regolo) et lue par les étudiants de Licence 3 d’AMU. Sur chacune des productions, un étudiant du Master Pro pourra être assistant à la mise en scène. Les autres étudiants de Master Pro auront en charge la réalisation d’un cahier dramaturgique réalisé sous la direction des dramaturges de l’ERAC pour les mises en espace, et d’AMU pour la mise en voix.

Évaluation :
 Comité de lecture : - Présentation orale du texte attribué (25%) + Dossier « retour d’expérience » (bilan analytique des journées d’atelier) [à rendre au 1er mars] (25%)

 Passages au plateau :
— Pour les assistants à la mise en scène : note de travail sur l’assistanat attribué par le metteur en scène (50%).
— Pour les dramaturges : note de travail sur le cahier dramaturgique attribué par les enseignants-dramaturges (50%)