Tentatives de détournements | Marion Aubert & Marion Guerrero

vendredi 13 septembre 2024



LES REPRÉSENTATIONS


Mercredi 8 mai à 20h30
Jeudi 9 mai à 19h
Vendredi 10 mai à 20h30


Atelier de création de l’Université d’Aix-Marseille


LA DISTRIBUTION


Mise en scène et écriture : Marion Aubert et Marion Guerrero
Assistant Mise en Scène : Nicolas Rochette
Comédiens : Coline Maduraud, Maxime Bonnand, Mathias Menu, Farida Boughazi, Julien Bouhitem, Tatiana Gusmerini, Hélène Richaud, Charlotte Ferrato, Cécile Rattet, Julia Pellissier, Edith Mailaender
Scénographie : Salya Oberthur, Orianne Faure, Marine Scepe, Marine Mazi, Celia Contaret
Médiation : Angélique Morin, Nicole Barisone
Régie : Bastien Planells


LE PROJET


De l’art de jouer.
Le ludique est aujourd’hui fort présent dans les arts contemporains (cf. le travail de Sophie Calle). Il est beaucoup plus rare – et suspect – sur les scènes de théâtre. Mais notre art n’est-il pas aussi celui des joueurs ? Que nous racontent des rencontres de hasard ? Des rencontres imprévues ? Dans les marges ? Quelle place dans nos vies pour l’intempestif ? L’inattendu ?
Nous avons eu envie de partager les réflexions et le travail que nous menons actuellement à la Cie Tire Pas La Nappe, avec les étudiants. De leur faire vivre le processus d’écriture et de création qui sera le nôtre, lors du prochain projet de la compagnie.
Les règles du jeu : 

Marion Aubert a donné rendez-vous dans des lieux de l’espace public (une gare, un parc, intermarché) ou de l’intime (dans son lit, dans sa voiture, chez sa grand-mère) à chaque étudiant. Posté dans l’espace de son rendez-vous manqué, l’étudiant a écrit, le plus objectivement possible, à la manière de Georges Pérec (cf. “Tentative d’épuisement d’un quartier parisien”), sur cet environnement familier ou inconnu. Une fois les textes récoltés, Marion Guerrero s’est emparée de cette matière, afin de réaliser en 9 jours une chorégraphie, urbaine et intime, d’un monde à la fois proche et lointain, qui parle de chacun et un peu de tous à la fois, à travers ces douze regards penchés sur un instant.