La Dispute de Marivaux, suivi de Nœuds de Ronald David Laing | Grégoire Ingold
vendredi 13 septembre 2024
— information pratiques
— présentation du projet
— distribution
— On en parle
— Images du spectacle
— Le metteur en scène
— le projet universitaire
— Mardi 26 février 2019 à 20h00
— Mercredi 27 février 2019 à 19h00
— Jeudi 28 février 2019 à 14h30
— Vendredi 1 mars 2019 à 20h00
— Samedi 2 mars 2019 à 20h00
Représentation du 1er mars suivie d’un bord de scène animé par Mathieu Brunet, maître de conférences en littérature française (AMU)
Mise en scène de Grégoire Ingold
Avec des étudiants des sections Arts de la scène et théâtre d’AMU
Spectacle surtitré
Accessible aux sourds et mal-entendants
Durée du spectacle : 2h avec entracte
Présentation du projet
Sur quoi les relations humaines sont-elles réellement fondées ?
Drôles et sensibles, ces deux pièces en un acte expérimentent les géométries du désir au travers des oeuvres de Marivaux et de Laing. L’un sous l’angle des quatre personnes qui découvrent l’amour pour la première fois après avoir été coupées du monde pendant de longues années ; l’autre sous la plume joueuse d’un des fondateurs de l’antipsychiatrie britannique.
Dans La Dispute, Marivaux crée les conditions d’observation clinique de l’amour naissant entre quatre adolescents comme au premier âge du monde, afin de démêler qui, du cœur de l’homme ou de la femme, est, le premier, sujet à l’inconstance et à l’infidélité. Mais gardons à l’esprit que si, chez Marivaux, les apparences sont trompeuses entre les personnages, elles le sont aussi de la scène au spectateur. Et il se pourrait bien qu’au prétexte de cette enquête sur la faute originelle, de toutes autres vérités se manifestent. L’amour vrai qui éclot entre les jeunes gens dans l’innocence de leur état naturel ne les préserve pas d’une loi jalouse : quand il ne rencontre pas d’obstacle, le désir dépérit. Mais si tous les abandons ont leur source dans le désenchantement qui naît d’une possession sans histoire, sous quelles conditions le rapport amoureux trouve-t-il à se vivifier ? Que pouvons-nous donc apprendre du comportement de nos jeunes amoureux sur la conception qu’ils se font du désir – et sur la nôtre ?
Ronald David Laing est LE pionnier du mouvement de l’antipsychiatrie au Royaume-Uni dans les années 60/70.
Avec Noeuds, il nous souligne l’importance que chacun de nous se fait du comportement d’autrui, en y émettant une idée purement subjective qui représente son expérience de l’autre. Cette connaissance personnelle que nous avons de cet autre, ou plus exactement l’idée que nous nous faisons de lui et de son comportement, ne correspond pas nécessairement à la réalité de cet autre ni à l’idée qu’il se fait lui-même de son propre comportement.
Il en résulte que les rapports humains et les relations amoureuses en premier lieu, se fondent fréquemment, pour ne pas dire toujours, sur un certain nombre de malentendus, générateurs de ce que Laing appelle des nœuds, des enchevêtrements, des impasses, des disjonctions, des cercles vicieux.
Au nom de la liberté de ses personnages ou d’une minutieuse observation de cas pathologiques bien réels, c’est une véritable théorie des révélations implicites que nos deux auteurs déploient. De Marivaux à Laing, il semble que tout le jeu consiste finalement à tester l’acuité psychologique et à développer chez le spectateur la conscience de soi.
Distribution
Assistante de production : Constance Thiébaut
Production : Julie Ramambason, Charlotte Boutin-Versin
Assistant mise en scène : Shanti Rouvier, Anika Pichon, Baptiste Thomas
Dramaturgie : Marion Benetto, July Bourges-Santoro, Chloé Nobilet
Scénographie : Jade Dapoigny, Caitlin Dailey
Création Musique : Colin Schweitzer, Matteo Duluc, Camille Renard
Création Costumes : Mercedes de Urraza, Manon Khezami, Maëllie Jusac, Élisa Kachroum
Régie et création lumières : Matthias Pichet, Agathe Rolland, Clémence Neut
Communication : Laurie Milleron, Lorick Lavie, Clélie Roy
Relations Publiques / Diffusion : Élise Frier-Chaix, Nicolas Jazat, Colette Bagnato, Patritsia Koeva
Relations presse : Charlotte Boutin-Versin
Avec : Mercedes de Urraza, Shanti Rouvier, Élise Frier-Chaix, Marion Benetto, Nicolas Jazat, Maëllie Jusac, Patritsia Koeva, Lorick Lavie, Laurie Milleron, Julie Ramanbason, Camille Renard, Baptiste Thomas, Colette Bagnato, July Bourges-Santoro, Charlotte Boutin-Versin, Matteo Duluc,Élisa Kachroum, Manon Khezami, Clémence Neut, Chloé Nobilet, Matthias, Anika Pichon ; Agathe Rolland, Clélie Roy, Colin Schweitzer
Remerciements : l’équipe de théâtre Antoine Vitez, Sarah Di Bella, Bastien Tessanne, Agnès Regolo
Crédit photo : Les étudiants à partir de l’oeuvre de Didier Mazoue d’après « Les Amants » de René Magritte – Encre de Chine
En partenariat avec : Young Deaf Marseille – YDM
On en parle
La Provence, 24 février 2019 :
La Provence, 2 mars 2019 :
Images du spectacle
Le metteur en scène
Metteur en scène et comédien, Grégoire Ingold est élève d’Antoine Vitez à l’École du Théâtre National de Chaillot. Il joue sous sa direction dans plusieurs de ses spectacles, à Chaillot mais aussi à l’Odéon. Parallèlement, il fonde à Paris, en 1982, le Théâtre du Quai de la Gare où toute une génération de jeunes metteurs en scène produiront leurs premiers spectacles. Depuis ses début, Grégoire Ingold a signé une vingtaine de mise en scène. Il s’intéresse particulièrement au répertoire de la dispute des idées mais aussi aux formes du théâtre forain.
Le projet universitaire
Une création universitaire est un travail artistique professionnalisant intégré au cursus de formation art du spectacle d’Aix-Marseille Université. Celle-ci constitue un moment de travail privilégié pour les étudiants en leur permettant en effet une mise en situation dans un cadre professionnel. Les étudiants ont à leur charge de constituer un collectif artistique complet composé en fonction de leurs filières de spécialisation. Techniciens, comédiens, et chargé de production mettent ainsi à profit leurs connaissances pour permettre la création d’un spectacle de qualité. Ce travail est réalisé à temps plein durant quatre semaines de production suivie de deux jours d’exploitations et mêle les étudiants de théâtre de la première à la cinquième année.